Les gens m’appellent
« La véritable histoire de Jean-Philippe S. »
Je suis né dans la rue
Théâtre pour un homme seul
Je suis né dans la rue
Théâtre pour un homme seul
- Tu vois le grand sur la photo ? C’est moi,
- Marcel. Je vais te raconter l’histoire d’un
gars qui meurt à la fin.
- Ben, l’histoire de tout le monde, quoi !
- Ouais, mais le héros, il ne parle qu’avec des paroles de chansons de Johnny.
- Mais, il meurt quand même ?
- Ouais.
- Alors, faut voir !
- Marcel. Je vais te raconter l’histoire d’un
gars qui meurt à la fin.
- Ben, l’histoire de tout le monde, quoi !
- Ouais, mais le héros, il ne parle qu’avec des paroles de chansons de Johnny.
- Mais, il meurt quand même ?
- Ouais.
- Alors, faut voir !
Fils de personne
C’est un spectacle né dans les bars, une petite forme pour l’institution, un one-man show pour les anglophones, un monologue pour d’autres.
Pour moi, c’est du théâtre pour un homme seul.
Il n’est jamais question d’imitation mais de sincérité, la sincérité amoureuse d’un homme qui chuchote à une femme : « Quand tes cheveux s’étalent comme un soleil d’été… que je t’aime… je veux partager autre chose que l’amour dans ton lit… moi, je t’offrirai des perles de pluie venues de pays… » ; la haine d’un homme pour un autre homme : « T’as toujours les poches pleines, la voiture de l’année, ma parole, on en oublie que tu es laid… » ; la trouille du condamné : « Je n’étais qu’un fou, Monsieur le Président, pitié pour ma grâce… ».
Elle est terrible
Un homme à la dérive déboule dans votre quotidien :
un bar, une péniche, une placette, un hall de théâtre, un avion.
Il joue sa vie.
Les portes du pénitencier bientôt vont se refermer, il va mourir demain. Son amour d’été, Sarah, la fille au petit bikini, lui a donné son corps, puis a choisi Jo de l’Oklahoma.
Il est seul, désespéré. Depuis que sa môme est partie, il ne marche plus qu’au whisky.
Quand l’amour s’en va, adieu, tout est fini, Da Dou Ron Ron, Da Dou Ron Ron…
Noir… c’est noir
C’est un spectacle né dans les bars, une petite forme pour l’institution, un one-man show pour les anglophones, un monologue pour d’autres.
Pour moi, c’est du théâtre pour un homme seul.
Il n’est jamais question d’imitation mais de sincérité, la sincérité amoureuse d’un homme qui chuchote à une femme : « Quand tes cheveux s’étalent comme un soleil d’été… que je t’aime… je veux partager autre chose que l’amour dans ton lit… moi, je t’offrirai des perles de pluie venues de pays… » ; la haine d’un homme pour un autre homme : « T’as toujours les poches pleines, la voiture de l’année, ma parole, on en oublie que tu es laid… » ; la trouille du condamné : « Je n’étais qu’un fou, Monsieur le Président, pitié pour ma grâce… ».
Elle est terrible
Un homme à la dérive déboule dans votre quotidien :
un bar, une péniche, une placette, un hall de théâtre, un avion.
Il joue sa vie.
Les portes du pénitencier bientôt vont se refermer, il va mourir demain. Son amour d’été, Sarah, la fille au petit bikini, lui a donné son corps, puis a choisi Jo de l’Oklahoma.
Il est seul, désespéré. Depuis que sa môme est partie, il ne marche plus qu’au whisky.
Quand l’amour s’en va, adieu, tout est fini, Da Dou Ron Ron, Da Dou Ron Ron…
Noir… c’est noir
Pour moi, la vie va commencer
Ce spectacle est né
de mon amour de la variété,
cette poésie de proximité
qui habite le quotidien,
qui scande les heures,
parfois jusqu’à l’écoeurement,
mais qui, au fil du temps,
se révèle être un redoutable calendrier…
On a tous en nous quelque chose de Tennessee
Souvenirs, souvenirs… Dans le juke-box, il y a « Que je t’aime », et sur mon Peugeot trois vitesses, il y a Brigitte… C’était en 1970. En 1973, « Joue pas de rock’n roll pour moi », j’ai planté mon crapaud, Brigitte m’a largué, j’ai un 650 Yam., ma princesse aux jeans cloutés se prend pour Sylvie… Elle s’appelle Gabrielle…
Johnny chante Jil et Jan, Long Chris, Pierre Billon, Charles Aznavour, Jacques Brel, Michel Mallory, Philippe Labro, Etienne Roda-Gil, Jean-Jacques Debout… et nous.
Ce singulier chante à la première personne.
J’ai voulu ce spectacle dense, fougueux, avec des souvenirs d’enfance sur le destin de l’homme. J’ai lancé un caillou dans la vitrine de la mercière, et j’ai couru comme un adulte. Un acte de déraison qui enfante du tragique.
Ici, comme pour la rue, le spectateur est libre. On l’intrigue, on l’amuse, puis on le lâche, consentant, dans le drame jusqu’à la mort… du héros.
Et, dans ce ciel de nuit, toujours des souvenirs, souvenirs, comme des sourires d’enfant, comme des étoiles.
Regarde un peu celle qui vient !
Les coups, oui ça fait mal…
Et on descend les projecteurs…
Viens, on va faire un tour à pied,
on va marcher le nez dans le ciel,
mettre des coups de pied dans les poubelles,
et on va rire à en crever…
+ un déplacement A/R Lorient/chez vous
+ un défraiement.
Faut pas croire ce que disent les journaux
NOVA MAGAZINE
Johnny… perpète, de Marcel Le Guilloux, Hamlet en santiags, portant haut sa gueule de demi-sel spécial séries Z, Marcel Le Guilloux fait l’acteur. Jouant des mots, il donne vie à un étrange cadavre exquis. Un bricolage barbare de paroles découpées au vif de ses chansons préférées de Johnny. Armé de la tendresse désarmante des vrais durs, Le Guilloux réveille avec pudeur, loin de leurs refrains trop connus, les fantômes endormis.
Grandiose, il nous ouvre les portes de son pénitencier. Dérisoire, il nous raconte sa Gabrielle. Pathétique, il nous livre son « Que je t’aime ». Héroïque, il finit par nous entraîner avec lui, tous fans à perpète jusque dans la poussière, bras en croix.
Patrick Sourd
LE POINT
Soudain, un grand gaillard débarque. Sous son imperméable, des jeans, un marcel, des santiags. Qui est-il ? Sa voix est rauque, ses mots sonnent familiers… Utilisant de manière quasi exclusive les textes des chansons de Johnny Hallyday, Marcel Le Guilloux, ancien ouvrier des arsenaux de Lorient, reconverti dans la comédie depuis douze ans, réussit à créer
une histoire poétique, celle d’un gentil loser en quête d’amour. Sa prouesse ? Faire rire en imprimant des intonations décalées à des textes qui ne vivaient qu’accolés à des mélodies à succès..
Sophie Janvier
LE PARISIEN
Johnny version théâtre au Baron Rouge
Après la Tour Eiffel, le parc de Sceaux et l’Olympia, voici Johnny ce soir au Baron Rouge, un charmant bar à vin du 12ème arrondissement. Qui l’eût cru ? Marcel Le Guilloux, un talentueux comédien qui a toujours été un fan inconditionnel de la rock star. Tellement fan qu’il a décidé de revisiter le mythe Johnny dans un spectacle intitulé Johnny… perpète, réalisé à partir d’extraits de chansons de la star. Dans sa bouche, les paroles du rocker deviennent des poèmes, de vrais textes qui nous font découvrir un Johnny sensible et plutôt profond, quand on enlève de son spectacle le vernis des guitares, de la batterie et des effets spéciaux. Sous les traits du comédien, la star se transforme en prisonnier en cavale, vêtu d’un manteau gris et d’une casquette rayée, une vieille valise en carton à la main.
Un prisonnier qui arrive sur scène en haletant, sous un bruit
strident de sirène, racontant à qui veut bien l’entendre qu’on le recherche « en Bourgogne, en Vendée, en Gascogne et dans tout le Lyonnais » et que « les portes du pénitencier sur lui bientôt vont se refermer ». Ou entonnant non sans un certain humour le « Dou dou ron ron » et autres maximes qui conférèrent à Johnny le statut envié d’idole des jeunes.
Le tout devant un public interloqué de se retrouver dans une salle de spectacle alors qu’il se croyait simplement attablé à un bar. Ce qui ne l’empêchera pas de se prendre rapidement au jeu lorsque Marcel alias Johnny offrira un « Que je t’aime » poignant et drôle à l’une des clientes du bar ou qu’il confondra sciemment un homme avec le « Jo » qui a volé sa fiancée . Avant de disparaître à nouveau, happé par les portes du pénitencier.
Florence Ruzé
L’HUMANITÉ
MARCEL, JOHNNY ET LES AUTRES
Un acte téâtral loin de toute commémoration autour de l’idole des jeunes. Marcel Le Guilloux interprète un spectacle qui allie force et émotion.
C’est l’histoire d’un mec… Celle d’un certain Jean-Philippe S., plus connu sous le pseudonyme de Johnny. Il a pas mal bourlingué dans sa vie, croisé de drôles d’énergumènes : Jo, rencontré quelque part sur le bord d’une route de l’Oklahoma, et puis des femmes, Sarah, Brigitte, Gabrielle, feu follet encore incandescent. Les gens l’appellent l’idole des jeunes mais lui, c’est Marcel, drôle de gars qui arpente les comptoirs en zinc avec une vieille valise et un manteau élimé, jeté en vrac sur sa grande carcasse. Avec Johnny, Marcel Le Guilloux en a pris pour perpète. Une histoire à la vie à la mort, cousue de souvenirs, d’envies, de rires et de larmes.
Rien de plus casse-gueule qu’un spectacle de comptoir. Il faut venir chercher le spectateur, captiver son attention, son regard au beau milieu du brouhaha des conversations. Il faut surtout un texte, et du talent.
Pour le matériau, plutôt impressionnant, Le Guilloux a pioché dans le répertoire du chanteur, taillé dans le vif du sujet pour en extraire la quintessence, échafauder un synopsis surprenant qui fonctionne à la manière de ces « short cuts » chères à Raymond Carver. Les héros de Johnny-Marcel sont un peu paumés, picolent jusqu’à plus soif et se laissent aller à des confidences.
Ici tout repose sur l’émotion. De celle qui naît de la vie, quand elle ne vous fait pas de cadeau, vous oblige à bourlinguer. A écouter ce grand gaillard nous embarquer dans cette histoire, on est frappé par la poésie qui se dégage de ce spectacle sans prétention. Le Guilloux est un bel acteur, une gueule, mais pas seulement. On devine chez lui une sensibilité à fleur de peau, une belle rage aussi de dire, de gueuler. Les textes qu’il a tressés patiemment n’en ont que plus de relief. On se surprend à les entendre autrement mais en bouche de la sorte. On les (re)découvre avec délectation. Marcel Le Guilloux commet l’irréparable : un acte théâtral qui le condamne à jouer, à perpète.
Zoé Lin
FRANCE CULTURE
(…) Marcel Le Guilloux est un beau monsieur, grand, aux yeux bleus et avec la gueule d’un marin. Il est touchant. Avec lui et son spectacle, Johnny… perpète, on redécouvre les mots de Johnny, on les réécoute. Sur scène, il est fragile et fort, poétique et drôle. On peut aimer ou ne pas aimer Johnny Hallyday, mais Johnny… perpète, on va l’aimer, je crois.
Monica Fantini
« Profession spectateur »
une émission de Lucien Attoun
Viens, on va faire un tour à pied,
on va marcher le nez dans le ciel,
mettre des coups de pied dans les poubelles,
et on va rire à en crever…
- un public,
- un peu de lumière,
- quelques chaises,
- un lieu,
- ma valise,
- moi.
+ un déplacement A/R Lorient/chez vous
+ un défraiement.
Faut pas croire ce que disent les journaux
NOVA MAGAZINE
Johnny… perpète, de Marcel Le Guilloux, Hamlet en santiags, portant haut sa gueule de demi-sel spécial séries Z, Marcel Le Guilloux fait l’acteur. Jouant des mots, il donne vie à un étrange cadavre exquis. Un bricolage barbare de paroles découpées au vif de ses chansons préférées de Johnny. Armé de la tendresse désarmante des vrais durs, Le Guilloux réveille avec pudeur, loin de leurs refrains trop connus, les fantômes endormis.
Grandiose, il nous ouvre les portes de son pénitencier. Dérisoire, il nous raconte sa Gabrielle. Pathétique, il nous livre son « Que je t’aime ». Héroïque, il finit par nous entraîner avec lui, tous fans à perpète jusque dans la poussière, bras en croix.
Patrick Sourd
LE POINT
Soudain, un grand gaillard débarque. Sous son imperméable, des jeans, un marcel, des santiags. Qui est-il ? Sa voix est rauque, ses mots sonnent familiers… Utilisant de manière quasi exclusive les textes des chansons de Johnny Hallyday, Marcel Le Guilloux, ancien ouvrier des arsenaux de Lorient, reconverti dans la comédie depuis douze ans, réussit à créer
une histoire poétique, celle d’un gentil loser en quête d’amour. Sa prouesse ? Faire rire en imprimant des intonations décalées à des textes qui ne vivaient qu’accolés à des mélodies à succès..
Sophie Janvier
LE PARISIEN
Johnny version théâtre au Baron Rouge
Après la Tour Eiffel, le parc de Sceaux et l’Olympia, voici Johnny ce soir au Baron Rouge, un charmant bar à vin du 12ème arrondissement. Qui l’eût cru ? Marcel Le Guilloux, un talentueux comédien qui a toujours été un fan inconditionnel de la rock star. Tellement fan qu’il a décidé de revisiter le mythe Johnny dans un spectacle intitulé Johnny… perpète, réalisé à partir d’extraits de chansons de la star. Dans sa bouche, les paroles du rocker deviennent des poèmes, de vrais textes qui nous font découvrir un Johnny sensible et plutôt profond, quand on enlève de son spectacle le vernis des guitares, de la batterie et des effets spéciaux. Sous les traits du comédien, la star se transforme en prisonnier en cavale, vêtu d’un manteau gris et d’une casquette rayée, une vieille valise en carton à la main.
Un prisonnier qui arrive sur scène en haletant, sous un bruit
strident de sirène, racontant à qui veut bien l’entendre qu’on le recherche « en Bourgogne, en Vendée, en Gascogne et dans tout le Lyonnais » et que « les portes du pénitencier sur lui bientôt vont se refermer ». Ou entonnant non sans un certain humour le « Dou dou ron ron » et autres maximes qui conférèrent à Johnny le statut envié d’idole des jeunes.
Le tout devant un public interloqué de se retrouver dans une salle de spectacle alors qu’il se croyait simplement attablé à un bar. Ce qui ne l’empêchera pas de se prendre rapidement au jeu lorsque Marcel alias Johnny offrira un « Que je t’aime » poignant et drôle à l’une des clientes du bar ou qu’il confondra sciemment un homme avec le « Jo » qui a volé sa fiancée . Avant de disparaître à nouveau, happé par les portes du pénitencier.
Florence Ruzé
L’HUMANITÉ
MARCEL, JOHNNY ET LES AUTRES
Un acte téâtral loin de toute commémoration autour de l’idole des jeunes. Marcel Le Guilloux interprète un spectacle qui allie force et émotion.
C’est l’histoire d’un mec… Celle d’un certain Jean-Philippe S., plus connu sous le pseudonyme de Johnny. Il a pas mal bourlingué dans sa vie, croisé de drôles d’énergumènes : Jo, rencontré quelque part sur le bord d’une route de l’Oklahoma, et puis des femmes, Sarah, Brigitte, Gabrielle, feu follet encore incandescent. Les gens l’appellent l’idole des jeunes mais lui, c’est Marcel, drôle de gars qui arpente les comptoirs en zinc avec une vieille valise et un manteau élimé, jeté en vrac sur sa grande carcasse. Avec Johnny, Marcel Le Guilloux en a pris pour perpète. Une histoire à la vie à la mort, cousue de souvenirs, d’envies, de rires et de larmes.
Rien de plus casse-gueule qu’un spectacle de comptoir. Il faut venir chercher le spectateur, captiver son attention, son regard au beau milieu du brouhaha des conversations. Il faut surtout un texte, et du talent.
Pour le matériau, plutôt impressionnant, Le Guilloux a pioché dans le répertoire du chanteur, taillé dans le vif du sujet pour en extraire la quintessence, échafauder un synopsis surprenant qui fonctionne à la manière de ces « short cuts » chères à Raymond Carver. Les héros de Johnny-Marcel sont un peu paumés, picolent jusqu’à plus soif et se laissent aller à des confidences.
Ici tout repose sur l’émotion. De celle qui naît de la vie, quand elle ne vous fait pas de cadeau, vous oblige à bourlinguer. A écouter ce grand gaillard nous embarquer dans cette histoire, on est frappé par la poésie qui se dégage de ce spectacle sans prétention. Le Guilloux est un bel acteur, une gueule, mais pas seulement. On devine chez lui une sensibilité à fleur de peau, une belle rage aussi de dire, de gueuler. Les textes qu’il a tressés patiemment n’en ont que plus de relief. On se surprend à les entendre autrement mais en bouche de la sorte. On les (re)découvre avec délectation. Marcel Le Guilloux commet l’irréparable : un acte théâtral qui le condamne à jouer, à perpète.
Zoé Lin
FRANCE CULTURE
(…) Marcel Le Guilloux est un beau monsieur, grand, aux yeux bleus et avec la gueule d’un marin. Il est touchant. Avec lui et son spectacle, Johnny… perpète, on redécouvre les mots de Johnny, on les réécoute. Sur scène, il est fragile et fort, poétique et drôle. On peut aimer ou ne pas aimer Johnny Hallyday, mais Johnny… perpète, on va l’aimer, je crois.
Monica Fantini
« Profession spectateur »
une émission de Lucien Attoun